Salsa Dancing  

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Ce vendredi soir, je m’en suis allé à l’université de Bielefeld m’adonner à une activité qui ne m’est que peu trop connue : la salsa. Tout s’est à peu près bien passé (on ne dénotera qu’une montre parmi les pertes), très bien passé, en tout cas mieux que l’année passée…
Archive écrite il y a tout juste un an pour vous mais qui n’a jamais trouvé sa place dans ce petit blog.

Salsa dancing 04.10.2006
Parfois la vie nous fait faire des choses bien surprenantes.
L'une des nombreuses activités proposées par l'université de Bielefeld à attiré l'attention de certaines personnes de notre groupe Erasmus.
Depuis une semaine, Sanna questionnait la gent masculine afin de trouver un cavalier pour l'accompagner à un cours de.... salsa.
Ayant au préalable répondu non en raison d'un entrainement de handball, j'ai finalement été amené à revenir sur ma décision, en raison de l'annulation de la séance.
J'allais donc suivre mon tout premier cours de danse. Mon tout premier cours de salsa.
Ne sachant pas à quoi m'attendre et étant d'un esprit assez curieux, je me plongeais dans les pages internet afin de ne pas mettre les pieds en territoire inconnu. Ma première réaction fut la suivante : "Ah tiens, ce n'est pas pareil que le flamenco...". A la limite, je trouve le flamenco plus drôle.
Mais j'ai été assez sidéré par une vidéo (que je ne retrouve malheureusement plus), trouvée sur un site consacré à la salsa. Cette vidéo montrait un homme et une femme dansant la salsa lors d'une représentation. La femme était magnifique dans cette robe bleue version tutu.
On ne pouvait pas en dire autant de l'homme. Cheveux bouclés noirs à la Antonio Banderas, yeux sombres, t-shirt moulant col en V à la Danny Brillant, pantalon de cuir noir moulant et bottines noires cirées au point que l'on pouvait se voir dedans. Oui oui, c’est le type juste à droite là…
Vais-je finir comme cela si je tombe amoureux de la salsa ?...
Je retrouve Sanna et nos autres amis devant la salle de salsa. Je lui fais part de mes inquiétudes, elle me dit "Enjoy, have fun". D'accord, on va essayer.
Nous entrons dans la salle. C'est à ce moment que je me rends compte que mes inquiétudes étaient fondées. Je vous explique en commençant par vous décrire notre accoutrement.
Tennis blanches, pantalon de gym noir, t-shirt jaune Benetton. Voici Sanna.

Chaussures de sport noires, jogging gris, t-shirt noir Balliston. Voilà Clément.
Les quelques autres Erasmus rivalisaient d’élégance avec nous, ce qui, convenons-en, ne mérite pas d’être appelé élégance.
Je me suis senti comme se sent un éthiopien au départ d'une épreuve de biathlon.
Les autres couples sont habillés de petites robes pour les dames (pas aussi belles que celle de la vidéo), et de tenues de danseur pour les hommes, incluant chaussures de danse et pantalon moulant.
La salle dans laquelle était enseigné le cours est une banale salle de danse, celle où un gigantesque miroir recouvre un mur entier, de sorte à ce que l'on voit chacun des danseurs en action. Et que chacun vous voit en action.
La professeur arrive. Latine de vingt-huit à trente-deux ans, parlant allemand avec un léger accent espagnol. Elle met un CD dans la sono et va se positionner en face de tous les couples.
La musique est du genre entraînante, mais pas franchement à mon goût. Cela me fait plus penser à du musette qu'à de la danse. Bien que le musette soit une danse, je le conviens.
Premier exercice individuel : pas latéraux de gauche à droite puis de droite à gauche, avec une pointe extérieure à chaque fin de mouvement. Cela a l'air aisé lorsque l'on regarde la professeur faire, mais tout devient moins drôle lorsqu'il s'agit de s'y employer.
Après trois minutes d'essais et d'observations, nous arrivons enfin à tenir à peu près le mouvement. C'est le moment que choisit le professeur pour se diriger vers la sono, couper la musique, et à ma grande surprise, se dirige vers Sanna et moi. Nous questionnant :
(en allemand dans le texte)

- " Vous vous y connaissez en salsa ?"
- " Bah j'ai vu une vidéo cet après-midi oui. Je l'ai vue deux fois même"
- " Vous n'avez jamais dansé ?" reprend-elle.
Un secouement de tête mutuel lui parvint en guise de réponse.
- " Vous savez que vous êtes dans le cours des danseurs confirmés ? Et que le
cours des débutants n'est que la semaine prochaine ?"
Euh……………
" Ah... Bien, en fait, nous avons vu "Salsa" sur le programme sportif de l'université, nous n'avons pas cherché plus loin" répondit Sanna.
" Ok, vous pouvez rester si vous voulez, mais ce serait mieux pour vous de commencer par les bases." Tournant les talons : "OK ON REPREND !"


Nous sentant un peu étranger dans cet environnement et légèrement en dessous au point de vue technique de danse et tenue vestimentaire, nous décidâmes de rester.
Ce fut certes laborieux, mais drôle. Pour être franc, j'ai trouvé cela barbant de répéter sans arrêt les mêmes mouvements. C'est un peu comme danser le Madison, c'est drôle le temps de la chanson. Mais une heure et demie, c'est long.
A force de persévérance et de travail, nous tînmes enfin ce mouvement déjà expliqué plus haut, mais cette fois en couple. Je récapitule : Un, deux, trois à droite, pointe extérieure. Un, deux, trois à gauche, pointe extérieure. Puis sur le retour, pendant que l'homme continue ces pas, la femme effectue une rotation conclue d'une magnifique pointe extérieure, pour reprendre le rythme de son partenaire. Vraiment pas facile, mais nous le maîtrisions (à peu près du moins).
N'empêche que les autres danseurs nous regardaient en souriant et se disant tout bas : "C'est que je suis bon danseur en fait !" En même temps, quiconque voit les deux pingouins danseurs que nous étiions peut se dire qu'il est un bon danseur.
En conclusion, je peux dire que le "Enjoy, have fun" a été appliqué, puisque je me suis réellement amusé. De là à y retourner il y a un cap à franchir. Et puis il y a le handball.


This Friday night, I went to University to practice one of these sports I don’t know anything about: the Salsa. Everything went well (we just can count one dead watch at the end of the lesson), very well, better than one year ago…
This text has been written one year ago, but never found his place on this blog.

Salsa Dancing 04.10.2006
Sometimes life brings you to do weird things…
One of the activities that the Bielefeld University proposes caught the attention of several of the Erasmus student (mainly girls), that’s why they all were looking for a partner to go and dance Salsa… And because one of my handball training was cancelled, I accepted the invitation and was going to have Sanna as a partner.
That was going to be my first Salsa course, my really first dance course!
I really didn’t know what I should expect from this course, that’s why I surfed a bit on the Internet to have an idea of what Salsa actually looks like to not look like an ignorant when I would arrive there. And the first impression I had wasn’t brilliant at all… I first found out that Salsa was totally different as Flamenco. That’s a pity because Flamenco looks funnier hihi.
I really got scared when I watched this Salsa video I unfortunately cannot find again, showing a couple dancing during a dance contest.
The woman was wearing a wonderful dress. Wonderful wouldn’t be the right word the man… As you can see on the picture I added, the lovely hairy guy is wearing a “wonderful” red trousers and an exciting hairs carpet… I got really really really scared as you can imagine.
Was I going to become like this if I would fall in love with Salsa dancing?... (I’m just sure I would need time to have all these hairs on the body).
I met Sanna and the other Erasmus students in front of the Salsa room. I shared my worries with us but simply said me: “Enjoy, have fun”. Ok, let’s try to.
It’s at the moment we got inside the room that I realized that I was right to worry.
You’re going to understand how I felt after describing how we both Sanna and me were dressed.
White sport shoes, black gym trousers, Benetton yellow t-shirt. That’s Sanna.
Black sport shoes, grey jogging trousers, Balliston black t-shirt. That’s Clément.
The others Erasmus were actually dressed like us, and I was for my part feeling like an Ethiopian at the start of a Biathlon race.
Everybody was dressed up, with really nice trousers and shirts, dresses and nice shoes.
The Salsa room was this kind of dance room where a huge mirror is hung on a whole wall, so you can see yourself dancing, but all the others can see you dancing as well.
The teacher arrived, a nice Latino woman between twenty-eight and thirty-two year old, speaking German with a soft Spanish accent. She played some Salsa songs and went right in front of the couples. It’s a go!
The music is good, and made us motivated to dance.
First individual moves: one step left, one step right, one step left and one step right again, ended by a tiptoe. Of course it looks easy when all the couples are doing very fast, but when you’re trying to do it on your own, it becomes less funny. After a couple of minutes trying to not walk on my partner feet, we finally kind of succeeded in doing the move.
It’s the moment the teacher chose to stop the music and to come us, asking:

- “Do you know anything in Salsa?
- I actually saw a video this afternoon, and looked at it even twice.
- Is it the first time you dance Salsa? asked the teacher.
A head-shaking was the only thing she got back.
- Do you know that you are in the confirmed course, and that the beginner one only starts next week?
- Well… Actually… We saw “Salsa Course” on the University Sport Program, and just went straight here, answered Sanna.
- Ok, you can stay if you want, but it would be better if you first learn the basics. OK LET’S CONTINUE!


Of course we were like strangers in this dance room, that’s why we wisely decided to stay to improve our Salsa skills.
That was of course ugly to see, us dancing Salsa, and we laughed a lot walking o
n our partner’s feet. The big problem of this “sport” is to find the patience to do all the moves, and we certainly didn’t have it.
It was getting boring you know, always doing the same steps. It’s like dancing Madison, that’s funny one song, not more. But one hour and a half, that’s quite long.
But after a hard work, we finally Sanna and me could do the steps. I repeat: one step left, one step right, one step left and one step right again, ended by a tiptoe. We added some personal touch, with the girl doing a 360° and some funny moves.
Everybody was laughing a lot, and the professionals dancing around us were feeling VERY good dancers while looking at us. It’s kind of easy to think so, but we look at these penguins trying to dance and laughing, that’s easy to feel good dancer.
To conclude, I can say that the “Enjoy, have fun” has been put into practice, but not enough to go back one more time!

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2 comment(s)

Anonymous  

bon, et bien c'est chouette d'avoir essayé ! la prochaine fois, s'il y a prochaine fois, vous allez faire sensation.... oui, il y a bien la tenue qui laisse un peu à désirer mais naturellement c'est la bonne volonté qui compte !
Allez hip hip hip hourra pour vos exploits !
A la prochaine fois.
Bisous, Mamie

21 October 2007 at 18:14
Anonymous  

Salut Clément,
J'imagine ta réaction lorsqu'on vous a annoncé le cours pour danseurs confirmés. Tu pourras dire : "J'y étais !".
C'est vrai que la salsa est une danse en vogue. Partout des cours de salsa se multiplient.

Vive le handball !

Cordialement,
GreG

30 October 2007 at 11:45

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