Alors si vous jetez un coup d'œil sur les villes que j'énonçais précédemment, vous pourrez constater que vous ne voyez pas de villes allemandes. En effet, ici en Allemagne, le cycliste est roi. Il est prioritaire partout, et pour nous étrangers, il est assez difficile de s'y accoutumer. Petits exemples. Sur toutes les routes en centre-ville, vous pouvez trouver une piste cyclable rouge d'une largeur de 1m-1m50 sur la route elle-même, où seuls les vélos sont autorisés à circuler. Il y a également des feux tricolores spécial-cyclistes qui se déclenchent deux secondes avant celui des voitures afin de permettre à ces voitures de remarquer la présence du cycliste. Et quand la route devient étroite, alors cette voie rouge apparaît sur les trottoirs, ou cette fois-ci, le danger guette le piéton. En effet, dans un pays comme la France, nous marchons sur les trottoirs librement, sans ne se soucier de rien. Une attitude identique en Allemagne peut vous faire perdre quelques membres. Le trottoir étant divisé en deux parties, une blanche et une rouge, il faut absolument penser en tant que piéton que le rouge, c'est pour les vélos, et le blanc, c'est pour nous. Alors, c'est le moment de remercier l'inventeur de la sonnette sur les vélos, initiative qui a sauvé bien des vies. En effet, flânant innocemment sur le trottoir et ayant oublié que le rouge est pour les vélos, vous entendez un furieux Driiiin Driiiin derrière vous, et là, que faire ? Se déporter vers la droite ? Se déporter vers la gauche ? Se mettre à courir ? S'allonger sur le sol et attendre que le vélo passe ? Je ne sais jamais. D'où la nécessité d'être réactif et de tout de suite prendre l'information derrière vous pour savoir où le vélo est. Oui ça a l'air drôle comme ça, mais croyez-moi, quand vous entendez le Driiiin Driiiin venant de derrière et que votre cœur se met à battre à tout rompre, vous faites moins le malin. Car comme dit ce problème chinois : qui fait le malin, tombe dans le ravin.
J'ai toujours en travers de la gorge ce qui m'arriva à Amsterdam un soir de décembre 2006... Car oui, comme tout le monde le sait, Amsterdam est la ville du vélo (bon d'autres choses aussi, mais là, l'article est à propos du vélo, donc désolé de ne pas les aborder). Vagabondant avec mes amis dans les rues de la capitale pays-banaise, la pluie et le vent nous faisant courber la tête afin d'adopter une position aérodynamique, et pour ma part, le parapluie au devant de moi afin d'éviter les gouttes, j'entendis un terrible Driiiiin Driiiiin venant de devant moi. Panique. Je lève le parapluie, mais trop tard, le cycliste est là, se redresse sur son vélo, et assène un violent coup de poing sur mon beau parapluie que Papa il m'avait donné. Résultat ? Deux baleines de cassées. Ah si je n'avais pas été tout mouillé, je lui aurais refait les dents. Ah celui-là, je le retiens, je vous le dit !
Tous les étudiants, ou la majorité d'entre eux ont un vélo ici à Bielefeld, c'est assez stupéfiant. Et en plus, ils ont tous des vélos moches. Bah oui, pas bête le Germain, il sait que s’il a un trop beau vélo, il va se le faire piquer par le voisin jaloux.
Il y a cette histoire à Bielefeld qui fait rire tout le monde, celle de cet homme intitulé Hans Wilhelm Wittig (photo), qui circule à vélo dans le plus simple appareil (un VTT), et connu de toute la population. Plus personne ne s’étonne de le voir sillonner les rues la saucisse à l’air, il est un des éléments qui fait le charme de Bielefeld… Personnellement, je ne l’ai pas encore vu, mais j’espère pouvoir m’en rendre compte de mes propres yeux. Non que j’aime voir des hommes nus sur des vélos mais seulement pour la curiosité, ne vous y trompez pas.
Sur ce, faites attention et n'oubliez pas : rouge pour les vélos, blanc pour les piétons !
If you take a look at the list of cities I enumerate previously, you can remark that you won’t find any German cities in this list. Indeed here in Germany is cyclist the king of the road. He has the priority everywhere, and for foreigners like me, it is very hard to get used to it. Some examples: on the road in the center of Bielefeld, but in all the German cities as well, you can find on the side red ways, exclusively done for bikers. You also have special traffic lights for bikes, which turn green two seconds before the normal traffic lights, so the car drivers can see that a bike is close to him and will give attention to him. And when the street is too confined, the red way goes on the pavement, and it’s then getting dangerous for pedestrians like me. Indeed the pavement is divided in two parts, one red for bikes, and one white for pedestrians. In a –beautiful - country like France, we just don’t care when we are walking on the pavement, we just walk without looking something else than the gir… stores or other things on your way. Here in Germany, you really have to think of walking on the right side of the pavement, that the white is for me, and the red is forbidden (unless you like risks). That’s the moment I choose to thank the guy who invented the bike bells, his invention saved a lot of people of losing a body member. Imagine yourself walking freely (freely doesn’t mean naked), freely on the pavement, without thinking about something else but walking. And suddenly, you hear a furious Driiiin Driiiin coming from behind. What should you do? Swerve to the right? Swerve to the left? Running away? Lay down on the pavement and just wait? I never know… That’s why you have to be very reactive and as soon as you hear the Driiiiin Driiiin, you have to take a quick look behind you and take the right decision. Oh yes it sounds funny for you people who have never been in Germany, but believe me, when you are in this situation and that your heart starts beating very fast, you just stop laughing.
I have this story still stuck in my throat… It was December 2006, we were in Amsterdam, and as you maybe know, Amsterdam is the city of bikes (ok, it’s also the city of other things as well, but my article deals with bikes, sorry). Walking through the street of the Dutch capital city, the wind and the rain coming to our faces obliged us to protect ourselves with the umbrella in front of us. I was in this aerodynamic position when I heard this furious Driiiiin Driiiiin I was speaking about a few lines above… I panicked. I put right my head but too late. The biker was there and kicked very violently the beautiful umbrella Daddy gave me. Results: umbrella broken. If I wouldn’t have been totally wet, I would have ran after him and… And nothing. I was wet.
All the students, or let’s say most of them, have a bicycle in Bielefeld, but everywhere else in Germany as well. It’s really incredible for me to see that. And moreover, they have ugly bikes. Yes, the German guy is clever: he knows that if he has a too beautiful bike, his neighbor will become jealous and will steal his it.
There is this funny story in Bielefeld of a man called Hans Wilhelm Wittig (photo). His favorite hobby is to ride his bike naked through the city of Bielefeld. He is now so famous in Bielefeld that people are not even surprised to see him naked, he is a part of the town. Personally, I really would like to see that from my own eyes. No, it’s not that I like to see naked men on a bike; it’s just that I have a curious spirit that’s all.
That was, take care and don’t forget: red for the bikes, white for the pedestrians!