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Kidnapping  

Posted by Klimo in

Chers ami(e)s, vous qui aimez Herr Banana, aidez-le. Il est sequéstré à Bielefeld depuis près de trois mois par quatre jeunes filles. Si vous aussi, vous voulez qu'Herr Banana continue ses aventures en ma compagnie, votez pour ce retour à la maison.
Merci pour lui.

Dear friends, I know you do love Herr Banana very much, so please help him. He is being held in Bielefeld since almost three months by four young girls. If you want Herr Banana to be back with me, please vote so see him coming back home. Thanks for him.

Hungary 2007 (37,17 Ketchups)  

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JOUR 1
Lundi soir, en rentrant à la maison, j’ai ajouté une petite
punaise sur ma carte de l’Europe. PIC, Budapest.
Jeudi soir, soit la veille du grand départ, je fis tranquillement ma valise, et me mit dans mon petit lit douillet devant Grey’s Anatomy, et réglais mon alarme à 09.00 du matin, puisque Dennis devait venir me chercher à 09.00. Non, non, je n’ai pas fait d’erreur, j’ai bien régler mon alarme comme un âne. Et à peine levé que l’on sonne chez moi, c’est le rush. J’enfile un jeans, prend un t-shirt, ouvre ma porte, me précipite dans le couloir en mettant ce t-shirt, croise l’Hausmeister (…), et ouvre la porte à Robert. Si bien que j’eu seulement quatre minutes pour préparer mes affaires et par chance, je n’ai rien oublié !
Direction Dortmund pour prendre l’avion à destination de Budapest. Ce voy
age est un mini-meeting Erasmus, puisque nous allions retrouver sur place Orsi et Edyna, en provenance de Pologne Justyna, et notre bien fameux finlandais Juice. Ces quatre personnes font partie du groupe Erasmus Bielefeld Winter Semester 2006-07 (oui bah ça fait un peu clinquant comme nom, mais j’aime bien).
Robert a peur de l’avion. Nous, ça nous fait rire. Il n’aime par exemple pas quand quelqu’un dit « Shit » en regardant par le hublot, ça le rend nerveux. Comme Dennis, sauf que lui est stressé car il essaie d’arrêter de fumer. Alors il mâche des Nicorette toute la journée, en appelant cela « fumer une cigarette ». Il a pas arrêté du week-end ! Et a même fumé dans l’avion. La quatrième personne de ce début de récit, vous le connaissez bien, puisqu’il est désormais votre personnage préféré de ce blog, je nomme bien sûr Herr Banana. Souvenez-vous, six mois auparavant, l’hôtesse de l’air avait fait un scandale, refusant qu’Herr Banana ne s’asseye à sa place, et qu’il doive prendre place… Dans les compartiments à bagages ! Cette fois-ci, c’est à croire que les hôtesses de l’air hongroise sont plus complaisantes, il eut toute la liberté de rester avec nous, et de vivre tout le trajet en regardant par le hublot. Photo à l’appui.
Alors la Hongrie… Je dois avouer que je n’y connais pas grand-chose… Je savais que la capitale est Budapest, que le nom du pays est Magyar en hongrois, que le pays est réput
é pour ses dames, et que le seul bon club de foot est Ferencvàros. Point. Oui je sais, ça fait peu, mais c’est aussi pour cela que je voyage : pour découvrir.
Arrivant à Budapest, après que Dennis ait « fumé » sa cigarette Nicorette, nous retrouvâmes Orsi, Edyna et Juice à l’aéroport, pour de longues et tendres étreintes… Cela m’a fait terriblement plaisir de revoir tout le monde, en particulier Juice qui, je vous le rappelle, était mon meilleur ami à Bielefeld lors de mon premier semestre. Et nous allions largement rattraper le temps perdu lors de ces quatre jours ensemble. Je remarquais par ailleurs que « ma poule » avait perdu quelques tours de taille… Tant mieux ! Quel bel homme…
Notre première mission fut d’aller déposer nos sacs chez Edyna, qui habite le centre-ville de Budapest. Il nous fallut pour cela prendre le métro, métro qui s’avérait être assez moderne de par ses infrastructures, mais à partir du moment où j’ai vu le premier métro arrivé, j’ai vu la différence. De vieilles grosses machines faisant un
boucan d’enfer (comme Renaud), et qui faisait un peu tâche dans le décor. Qu’importe, ce n’est qu’un métro !
Puis vint le moment que l’on attendait tous, le moment où il fallut aller changer nos euros contre des Forint hongrois. Je dois avouer avoir été assez perdu avec tout cet argent dans mon portefeuille, puisque un euro était équivalent à 243 Forint… Exemple montrant ma détresse, ou devrais-je dire notre détresse, puisque Germains et Finlandais n’en menaient pas large non plus, cet exemple disais-je, va nous emmener dans un grand fast-food américain (Roi du Burger en anglais…) dans le centre de Budapest, tout prêt d’un établissement où une dame se trémoussait derrière une vitre, mais nous ne pouvions – malheureusement – que les ombres de son corps. Selon des sources fiables, j’ai ouïe dire que Dennis et Robert ont noté l’adresse de l’établissement sur un bout de papier, mais bon, cela ne regarde qu’eux. Bref, on va finir par y rentrer dans ce Burger King ! Voilàààà, je pousse la porte, on s’approche de la dame en l
ui expliquant bien que l’on parle anglais, et non hongrois, et je prends le menu à 999 Forint !... Et là, je vous le dis, cela fait vraiment bizarre de tendre un billet de 1000 pour manger un burger, une boisson et des frites. Ca fait même mal au cœur. Si bien que quand la demoiselle nous demanda à Juice et moi-même si nous souhaitions prendre de la mayo ou du ketchup, nous répondîmes que « oui s’il vous plait madame du ketchup », ce pour quoi elle nous demanda 54 Forint ! Et d’un simple regard, Juice et moi-même décidâmes de manger nos frites nature ce soir-là. Il faut nous comprendre ! 54 pour un ketchup, cela fait drôle à entendre, même si ça ne fait que 20 centimes d’euros ! Si bien que pour éviter de se faire avoir les prochains jours, nous décidâmes d’instaurer le ketchup comme référence afin de nous aider à nous faire une idée du prix.
Orsi avait prévu une magnifique croisière en bateau sur le Danube, afin de découvrir les principaux monuments « by night ». Mais à cause du gouvernement, on n’a pas pu ! Scandale ! Et bien oui, les manifestants ayant sévi toute la journée et bloqué l’accès à la ville par le côté ouest, il était impossible aux touristes de bien circuler, si bien que l’armateur ait préféré fermé boutique, nous laissant sur le quai, seuls comme des… Bah des touristes terriblement déçus. Donc pour compenser la croisière, nous prîmes le bus (un tout petit bus rigolo d’ailleurs) et allâmes jusqu’à la Citadella, où nous eûmes une vue imprenable de Budapest et ses environs. MA-GNI-FIQUE. Vraiment. Si j’avais eu une copine, cela aurait été l’endroit parfait pour sortir la bague… Enfin bref, je me perds dans mes rêves. Vous pouvez vous rendre compte de la beauté du moment en regardant la photo de Herr Banana devant la ville illuminée by night. Nous y restâmes assez longtemps, le temps de nous en mettre plein les yeux, puis avons repris le chemin de la descente, afin d’aller chercher Justyna et Agniezka (Aga), et d’aller chez les parents d’Orsi où nous étions censés passer nos soirées et nos nuits.
Là, je dois avouer que je ne me rappelle plus trop de ce que no
us avons fait entre le moment où nous sommes partis à la recherche des filles et le moment où nous sommes arrivés à la maison. Juste de me faire disputer par la dame de la sécurité du métro de Budapest car j’étais trop prêt des rails, mais comme je ne suis qu’un pauvre touriste, je n’ai que trop peu compris, et je me souviens aussi parler avec une amie d’Orsi dans le bus nous ramenant à la maison… Voilà c’est tout.
Arrivant à la maison, nous fîmes la connaissance de la petite famille, à commencer par la maman Enikö, la grand-maman Maria néni, le papa Andor, et le frère Zsolt (Jolte). Vous trouv
erez des photos de tout le monde par-ci par-là sur le côté.
Grand-maman nous avait préparé un magnifique poulet sauce curry accompagné de pâtes, je dois avouer m’en être mis plein la panse hihi. Papa nous fit goûter le Palinka, alcool local… Et je ne me souviens plus trop non plus ce qu’il se passa après, juste que nous sommes allés bien vite nous coucher haha. Ah oui, lui, le Palinka, on s’en souvient tous ! Il nous a déchiré la gorge, l’œsophage, l’estomac et… bon je ne vais pas vous faire le circuit alimentaire non plus. Ah oui ! Dennis a pleuré comme une fiotte à table ! hahaha. Enfin… Je le comprends, Grand-maman avait sorti des petits piments… Après le Palinka, les piments, Dennis ne tint pas le coup et se mit à pleurer. Je me moque ok, mais bon, je n’ai pas essayé de goûter lorsque j’ai vu tout le monde tourner au rouge… Puis vint le grand moment : brossage de dents, en pyjama, et au lit !

JOUR 2
TINTINTIIIIINNNN !!! Bonjour à tous, il est 07.00, la température extérieure est de 6°C, et aujourd’hui est planifiée la visite de Budapest et de ses environs. Le
réveil est difficile, mais quand on a la chance de visiter un nouveau pays, on ne compte pas, et on se motive. Après un petit-déjeuner vite descendu, une toilette rapide, nous prenons le chemin de la capitale hongroise. Je vais profiter de ces trente minutes dans le bus pour vous faire une petite introduction à la langue locale : le hongrois. Jamais de ma petite expérience internationale je n’ai rencontré de langue aussi difficile. Sachez tout d’abord que cette langue est proche du finnois de par sa construction, alors qui si vous prenez votre carte de l’Europe, vous constaterez que ces deux pays que sont la Hongrie et la Finlande ne sont pas les voisins les plus proches. Le hongrois n’est parlé qu’en Hongrie, ainsi que quelques minorités en Roumanie, Serbie, et Slovaquie. Plongeons-nous tout de suite dans la langue, avec un premier exemple : « A macska virágot ad a kutyának ». Le chat offre des fleurs au chien. Oui, bon, j’ai pas trouvé plus intéressant comme phrase, désolé… Bref, ce qui m’a le plus gêné dans cette langue est l’enchaînement des lettres, ce qui rend la langue extrêmement difficile à lire et prononcer pour un novice. Bon, personnellement, je n’aime pas trop cette langue, mais ne le dite pas à mes copains hongrois !
Ah ! Nous voici à Budapest ! Afin de nous rendre au premier monument, nous avons utilisé le plus long escalator d’Europe. Alors oui, je vous vois bien rigolé, car vous savez que j’ai peur des escalators et de ses effets pervers sur les chaussures, mais sachez que celui-ci était vraiment impressionnant. Nous sommes descendus pendant deux ou trois minutes, ce qui est… long.
Alors, le Parlement. Bah il est beau. Très beau. Impressionnant. Majestueusement posé sur la rive droite du Danube, le Parlement de Hongrie est inspiré du Parlement de Londres et fut construit entre 1880 et 1902. Savourez les photos. Nous fîmes également une visite de l’intérieur du monument et constatâmes la richesse des décorations, des tapisseries et du mobilier. Ci-joint la photo du Parlement de l’intérieur, encore une fois, admirez.
Après avoir visité donc le Parlement, et fait un petit tour à la future université de Dennis et Robert, qui est également l’actuelle université d’Orsi, nous visitâmes la basilique Saint-Etienne. Alors cette basilique, qui porte le nom d’Etienne, premier Roi de Ho
ngrie, présente la particularité d’abriter le… bras momifié de ce dernier. La basilique est assez récente puisqu’elle ne fut édifiée qu’entre 1851 et 1905 et, en raison des trois architectes qui se succédèrent, on assiste à un mélange des styles, puisque partie sur une idée néo-classique, elle se termine sur un style renaissance.
Nous traversâmes ensuite le Széchenyi Bridge, pont à chaîne enjambant le Danube, pour nous rendre sur la colline de Buda. Rien à voir avec le Buddha hein. Buda en fait, c’est la vieille ville de Budapest, elle est située au sommet d’une colline, et forme avec les anciennes villes de Óbuda et Pest la ville de Budapest. Et pour l’histoire, ce n’est qu’en 1873 que les trois villes furent unifiées. Buda+Pest = Budapest. Je ne sais pas ce qui arriva à Óbuda, mais ils n’eurent pas le droit d’entrer dans la composition du nom de la ville… Et encore une fois, c’est magnifique. Bon, la montée en elle-même est fatigante, surtout quand les jambes sont lourdes. Mais le soleil qui baignait sur la capitale hongroise nous aida à gravir cette petite colline. Je ne saurai que vous dire de plus, sinon de regarder les photos, ce sera plus simple.
Une fatigante montée, une longue marche et une descente plus tard, nous retrouvions Andor, le papa d’Orsi, qui nous emmena visiter le château de Visegrád. Cet édifice fut durant quelques années la résidence principale des rois de Hongrie, avant que les turcs n’envahissent le pays et ne réduisent ce magnifique palais en ruines… La vue d’en haut est imprenable et nous offre un magnifique panorama d’un méandre du Danube.
Une fois le château visité, Papa Andor nous emmena à Szentendre pour boir
e un coup. Ah oui, et pour visiter la ville aussi ! J’allais oublier. La fatigue et le temps m’ont fait oublié ce que le papa d’Orsi me raconta sur la ville, mais sachez que cette ville est réputée en Hongrie pour ses musées, et est une ville très prisée par les touristes, ce qui a grandement contribuant à la notoriété et au développement de la ville. Bon par contre, le coup qu’on a bu, je m’en souviens. Nous étions dans une petite auberge poussiéreuse, où volaient autour de nous quelques moustiques, ce qui donnait un charme certain à cet endroit pittoresque.
Une fois nos verres vides, il fut temps de rebrousser chemin et de rentrer à la
maison pour y déguster le dîner concocté par Grand-maman. Les organismes étaient fatigués, et l’heure tardive conjuguée à la lourde journée du lendemain allaient donner à la nuit un rôle prépondérant.

JOUR 3
Ouille, ouille, ouille… Dur de se lever ce matin… Mais il le faut encore une fois ! Tout le monde au petit-déjeuner sentait l’oreiller, voilà pourquoi les plus téméraires d’entre-nous (tout le monde sauf les allemands) décidèrent de commencer la journée par… un verre de Palinka… Ouille, ouille, ouille bis. Je ne sais pas à combien de pourcent le taux d’alcool s’élève, mais un petit verre dans les toilettes vous les récure le tout en un rien de temps !
Aujourd’hui, nous allions passer une bonne partie de la journée dans le petit camion de Papa Andor, puisque notre objectif est d’atteindre la station thermale de Miskolc-tapolcai Barlangfürdő. Le trajet en valu la chandelle, puisque je n’ai de ma vie jamais mis les pieds dans une piscine aussi belle. Pour vous expliquer, sachez que cette station thermale est directement creusée dans la montagne, et que les cours d’eau passent en dessous ! Si bien que lorsque vous êtes dans cette rivière souterraine à 30°C, vous ne voyez pas le ciel mais… Pfff… Regardez et admirez. Nous passâmes avec tout le monde la plupart de notre temps dans le bain à 38°C… Après quelques heures de détente, cumulées à un lever aux aurores (enfin, à Budapest), notre état de fatigue atteignit un seuil assez élevé…
Mais Papa Andor allait nous aider et nous emmena ensuite manger dans un très bon restaurant qui sert les spécialités locales, ce qui ne nous fit pas reculer, puisque nous nous r
emplîmes la panse jusqu’à saturation. Voyez donc la photo des beaux bidons…
Fatigue+piscine+repas = Fatigue +++… Et ce n’était pas encore fini… Papa Andor eut la délicieuse idée de nous emmener dans un bar proposant les meilleurs vins de Hongrie. Et nous y allâmes de notre petite dégustation… Ce qui nous donna = Fatigue+piscine+repas+bourré = Musique + Fatigue ++++++… Tout le monde décida de pousser la chansonnette lors du retour à la maison, même ma timide Aga, c’est dire ! Oui, on était saoul ! Et Papa Andor nous mit un dernier coup de poignard en sortant les bouteilles une fois rentrés à la maison. Je ne me souviens de plus grand-chose de cette soirée, mis à part que Grand-maman me dit « I love you » et que Papa me donna une bouteille de Palinka pour chez moi… Ensuite, trou noir…

JOUR 4
Alors je ne sais pas pourquoi les gens décident de commencer à vider leurs fosses septiques à 07.00 du matin !!! Alors là, j’étais en colère – et encore un peu saoul. Si bien que quand il fallut se lever pour ma dernière matinée hongroise, et bien ce fut impossible. Ce n’est pourtant pas mon genre de traînasser au lit, mais je dois bien avouer que cette fois-ci, ce fut horriblement difficile de sortir de lit.
Alors nous prîmes lentement la direction de l’aéroport, prîmes bien le soin de remercier toute la famille d’Orsi, et je réitère mes remerciements tant ils ont été gentils et généreux, et un merci tout particulier à Edyna et Orsi pour ce magnifique week-end, ainsi qu’à Aga, Justyna, Dennis, Robert et mon Juice.
Prochaine escale ? J’ai ma petite idée, mais je garderai cela pour moi ! A la prochaine !
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DAY 1
Monday night, coming back home, I added a tac
k on my Europe map. PIC, Budapest.
On Thursday night, I packed my stuffs and went to bed to watch Grey’s Anatomy, and put right after my alarm clock at 9am, because Dennis was coming to pick Robert and me at 9am in Morgenbreede. Yes… 9.am.… I realized my mistake too late. Robert rang at my doorbell whereas I was up since one minute. I put on my jeans, rushed in the corridor while putting my shirt on and saw… Hausmeister (…) and opened the door to Robert. I only had a few minutes to get ready, but luckily, I packed my stuffs the d
ay before and magically didn’t forget anything!
We headed to Dortmund where we were supposed to fly from to go to Budapest (thanks to Dennis’ mother to bring us there). This trip is actually kind of a Erasmus meeting, as we were going to meet there Orsi and Edyna, but also Justyna from Poland and the famous Juice, still from Finland. We were part of the Erasmus Bielefeld Winter Semester 2006-07 group. Sounds good no?
Robert is afraid of planes… And we think it’s funny. He do
esn’t like when anyone says the word shit on board, it makes him nervous. Like Dennis, but not for the same reason, because he is trying to stop smoking, which is a great news. So instead of smoking cigarettes, he is “smoking” chewing-gum Nicorette the whole day. And he did that the whole week-end! And he even smoked in the plane… The fourth character of this article is now famous, and still yellow: Herr Banana! This time, the hostess didn’t react like the one in the plane to Finland, and let Herr Banana alone, so I took the picture I dreamt to take! He was allowed to look through the window for the whole flight.
So… Hungary… I have to admit that I don’t know that much things about this country, only that the main city is Budapest, that the country name is Magyar, that the country is famous for its girls, and the only football team I know is Ferencvàros… Yes I know, it’s not that m
uch, but that’s why I’m travelling: to discover.
While arriving in Budapest, and after Dennis smoked a Nicorette, we saw Edyna, Orsi and Juice. What a pleasure to see them, especially Juice who was my best friend in Bielefeld during my first semester there. And we were going to have a whole week-end to catch up together. By the way, I remarked “ma poule” that you lost a few kilos since Bielefeld… Better so!
Our first mission was to go and let our bags in Edyna’s place, which is in Budapest center. We had to take the underground to go there, underground which is quite modern if you take a look at the infrastructures, but quite old if you now take a look at the trains. There Is a big contrast. Then we went to the
bank for the moment we all were waiting more, the currency exchange. Yes, because Hungary doesn’t have the Euro currency yet, but still the Hungarian Forint. We’ve been quite lost while exchanging the currencies because one Euro equals to 243 Forint… We had so much money in our wallets!
One example to show how lost we were: we headed to a Burger King in the center of Budapest, right next to a shop where a girl was dancing behind a glass but we could unfortunately only see the shadows, and I heard that Dennis and Robert wrote down the address to come back in February, but that I’m not supposed to tell you. Anyway, let’s enter the Burger King. We ordered in English one typical menu which cost… 999 Forint! I tell you, it’s really odd to give a 1.000 bill for one burger, some French fries and a drink… It’s even very hard to give the money. We were so chocked that when the hostess asked us if we wanted some Ketchup with, after saying yes, the hostess asked us 54 Forint! And so strange, but Juice and me just said: “Ok, actually we’re going to eat our menu without Ketchup”. That was silly from us, because it was only 20 cents, but that sounded so expensive that I preferred to decline the proposition. That’s why we decided that the Ketchup price was going top be our reference to help us understanding the Hungarian currency.
Orsi planned a wonderful cruise on the Danube to discover the main city’s buildings by night. But because of the government, we couldn’t! Yes, some persons had been striking the whole day and blocked the access to the city east part, the result is that it was impossible for the tourists to cross the bridge, and that’s why the ship owner preferred to close its business instead of waiting for only a few tourists.
Instead of the cruise, we took a very small bus like those in Rome, and headed to the Citadella, where we had a WON-DER-FUL panorama of Budapest by night. If I’d have had a girlfriend, it’d have been the perfect place to propose her… Anyway, that’s only a dream. You can judge by yourself how beautiful the view was on the picture where Herr Banana is sitting on a barrier. We stayed there for quite a long time and went down the Citadella direction the train station to pick Justyna and Aga up, and then go to Orsi’s parents.
I have to admit that I cannot remember that much of what happened from the moment when we went to the train station to the moment when we arrived home, except that a woman from the underground security shouted at me because I was too close to the railway, and that we met one of Orsi’s – good looking – friend. That’s all.
When we arrived home, we met Orsi’s family. The mum is called Enikö, the grandmother is Maria néni, the dad is Andor, and the brother is Zsolt. You can find some pictures of everybody on the right side.
Grandma prepared us a very good meal with chicken and pastas, and I
remember taking some twice! Then Papa Andor gave us some Palinka, the local alcohol… And from this point again, I cannot remember that much. I was so tired that the alcohol just killed me, but not only me, and we didn’t stay up that long after haha. Oh, I remember Dennis crying while eating some very hot chilies! Weak Germans…

DAY 2
Hello everybody! It’s 07.00, the temperature is around 6°C outside, and today is planned the visit of Budapest and some other cities around. It was hard to wake up, but when you have the chance to visit a new country, you just HAVE TO stand up and be productive right after waking up. After a quick breakfast and a shower, we headed to the Hungarian capital city. While the bus is driving us to Budapest, I am going to give you a very short introduction to the Hungarian language. Never in my short international experience have I met a so hard language. Did you know that Hungarian grammatical was very close to the Finnish one? No? So now you know. Hungarian is only spoken in Hungary, and by some minorities in Romania, Serbia and Slovakia. Let’s see an example: « A macska virágot ad a kutyának ».The cat offers flowers to the dog….. Ok, I didn’t find a more interesting sentence, so that’s all I have. Sorry. What troubled me the most in this language is the consonant chain you met in a lot of words, which makes the sentence very complex to read and pronounce. I have to admit that I don’t like this language that much, and some people says that Hungarian is the hardest lan
guage in the world, so I’m not going to start learning it just for fun!
Ah, finally we go in Budapest! To go to the first monument, we had to use the biggest escalator in Europe! Yes, I know you know I don’t like escalators that much, but please know that this one was really impressive. Look at the picture and judge yourself. We went down it during two or three minutes!
So here is the Parliament. Wow. Great. Wonderful. On the Danube east riverbank, the building is based on the English Parliament and was built from 1880 to 1902. Enjoy the pictures. We went also inside the building where it was as beautiful as outside, so one more time, please take a look at the picture, even if I know that most of you are only taking a look a the pictures, and reading some parts of what I’m writing! Hihi
After the Parliament, we went to visit Orsi’s university, which is also Dennis’ and Robert’s future. Then the Saint-Stephen’s Basilica in the middle of Budapest, with is called Stephen in reference of Hungary’s first king. You can find inside something quite incredible: King Stephen’s mummified fist! The Basilica is quite new because it was built between 1851 and 1905, and because of the three successive architects, the building has this particularity to mix styles, as they started building it according to a neoclassical style, and finished it according to a Renaissance style.
Then we crossed the Széchenyi Chain Bridge to go on Buda’s hill. No connection with the Buddha. Buda is actually Budapest old city, and is located at the top of a hill and forms with the old cities of Pest and Óbuda Budapest actual city. Just know that it’s only in 1873 that the three cities were united into one. Buda+Pest = Budapest. I don’t know what happened to Óbuda, but they were not allowed to compose the new city’s name… And one more time i twas wonderful. The climbing part wasn’t that funny, but because of the sun, we made it quite easily, even if the legs were starting to hurt.
A hard climbing, a long march and a quick descent later, we met Papa Andor who drove us to an old castle called Visegrád. This castle has been the official residence of Hungarian kings for a few years, until the Turkish invade the country and destroyed it… The panorama at the top is wonderful.
We then drove till a city called Szentendre to drink some glasses of wine. Oh yes, and to visit the city as well. I was going to forget! Fatigue and time made me forget what Papa Andor told me about the city, I just can remember that this city is very famous for its museums and is invaded by tourists, which helped a lot for the city expansion. But I remember perfectly when we went to drink some wine! It was a dark bar, very humid and a bit cold, but very friendly.
Once our glasses empty, we headed back home to enjoy Grandma’s meal. We all were very tired, which made the night very important because of the very long next day we were going to have…

DAY 3
Wow… Very hard to get up this morning… But we have to one more time! Everybody while having breakfast was very tired, that’s why the more courageous of us (everybody except the Germans) decided to have one drink Palinka…I don’t know how many percent there is, but one glass in the toilets scores them very quickly!
Today we are going to spend an important part of the day in Papa Andor’s big car, as our main objective is to reach Miskolc-tapolcai Barlangfürdő thermal station. And that was worth it driving for more than two hours because I have never been in such a beautiful swimming-pool. This station was built right near to a mountain, and the “rivers” where you could swim where going right under the mountain. It’s very hard to explain, so take a look at the pictures. We spent almost the whole time in the 38°C bath…. Mmmmhh… After a few hours relaxation, we got off the water to then head to a Hungarian traditional restaurant. That was soooooo good. I ate until I couldn’t manage more in my stomach and we all were feeling so full right after. And the mountain road didn’t help us… Juice and me were feeling a bit sick and thank Papa Andor to make this stop so we can rest our stomach a bit.
Fatigue+Swimming+Eating = Fatigue +++. And it wasn’t the end of the trip yet. Papa Andor had the great idea to drive us to a traditional bar where we could taste the best Hungarian wines… And we all enjoyed it, but Papa Andor who was driving and not allowed to drink…
Fatigue+Swimming+Eating+Drunk = Fatigue +++++++. Everybody decided to sing something in the car (yes, we all were drunk), even the shy Aga did!
Once home, Papa Andor wanted to catch up everything he didn’t drink, so he asked us to help him. No, I don’t remember anything, I was so tired and drunk that I only rememb
er Grandma saying me “I love you”… Then I passed out…

DAY 4
I don’t know why people have the idea to start emptying their septic tank at 07.00 on the morning!!!!!! I was so angry – and still a bit drunk. When the alarm clock rang, I was too tired to wake up, and spent an extra hour in the bed… I’m normally not the kind of person who needs time to wake up, but this time, it was sooo hard to get off the bed.
So we slowly headed to the airport, said goodbye to Orsi’s family, and I would like to say thanks again to all Orsi’s family for their kindness and generosity, we all really did appreciate a lot, but also to Orsi and Edyna, to Justuyna and Aga, to Robert and Dennis, and to my dear Juice <3…

My week-end in Finland  

Posted by Klimo in , ,

J’y étais ! Ces quatre jours (27-30 avril) ont été tout simplement formidables, magnifiques, fantastiques, et encore, je manque de superlatifs. J‘ai revu ces amis qui me manquaient tant, avec qui j’ai passé six mois magiques à Bielefeld.
Mais commencons par le commencement. Et le commencement, c’est la nuit de jeudi à vendredi. Ayant au préalable établit mon itinéraire de voyage, qui prévoyait de prendre un train à la gare de Bielefeld à 05.09 du matin, et d’arriver à Brême pour y attrapper mon vol à 10.00, vol direction Tampere, et afin de me donner une petite marge et le temps d’acheter mon billet, je quittais mon appartement à 04.00, et pris le chemin de la station de tramway. Première mauvaise surprise : je me rendis vite compte qu’aucun tramway ne passait à 04.00 du matin, et que le premier ne passait qu’à 05.10... Une seule solution, marcher jusque la gare... Et ce pendant quarante minutes, à 04.00, n’ayant pas dormi de la nuit... Ah le grand air frais du matin ! De quoi vous mettre sur de bons rails
pour la journée. Et sur de bons rails, je m’y trouvais une heure plus tard en direction d’Osnabrück, afin d’y prendre ma correspondance pour Brême. Et c’est dans cette même ville d’Osnabrück que faillit arriver ma seconde mauvaise surprise. Sanna, mon amie finlandaise, m’avait demandé une faveur : lui acheter un Bretzel... Bon, je vois tout le monde se dire „Oh ! Les clichés : Bretzel + Allemagne !“ Et oui, cela reste un cliché, mais c’est comme dire que tout les allemands sont des trous à bière : c’est vrai. Il y a de vrais clichés, ne l’oubliez pas. Ce petit interlude m’en a presque fait oublier mon histoire... Je patientais dix minutes pour avoir mon petit Bretzel, étant donné que c’était alors l’heure de pointe dans la gare d’Osnabrück, et me dirigeais vers les guichets de vente de billets. Après avoir demandé un ticket Osnabrück-Brême, la dame prit le temps de consulter son petit ordinateur et de m’annoncer : „départ dans trois minutes“. Gloups. Et c’est parti pour la course, le temps de trouver le quai, de monter cinq à cinq les marches (oui je suis souple), de voir le train démarrer, de courir à côté du train, et de m’y accrocher, jusqu’à ce que je parvienne à pénétrer à l‘intérieur à l’issue d’une manoeuvre habile (ne croyez pas tout ce que je dis).
Arrivé à l’aéroport de Brême, je n’eu que l’embarras du choix pour choisir laquelle des files d’attente était celle à destination de Tampere. Mais un esprit alerte comme le mien remarqua d‘entrée la quantité de blond et blondes attendant dans une de ces files d’attente... Je pris donc place dans cette rangée qui se révèla effectivement être la bonne, à direction de Tampere.
Une fois enregistré et mon gros sac parti en direction de la soute, il ne me restait plus qu’à prendre place à bord de l’avion. C’est à ce moment qu’apparaît le second personnage du récit, vous ne l’avez pas oublié : Herr Banana. Je voulais à tout pris prendre une photo de lui assis sur siège à côté de moi. Mais l’hotêsse (ma fois charmante) se révéla être dans un mauvais jour. Je sortais Herr Banana de mon sac à dos, l’installait sur le siège et lui bouclait la ceinture... Oui, vous devez imaginez la tête de mes voisins... Qu’est ce qu’il peut bien faire avec une banane dans son sac à dos cet animal ? Tout cela pour dire qu’au moment de sortir mon appareil photo, l’hotêsse vint vers moi, me tapa sur l’épaule m’expliquant qu’Herr Banana n’était pas autorisé à s’asseoir dans l’avion comme un passager normal. Je ne vous dit pas la colère jaune dans laquelle se trouva mon petit Herr : „C’est un scandale ! Appelez moi le steward !“ Et j’en passe. Et oui, Herr Banana fit le voyage dans les casiers au-dessus de nos têtes, et en fut fort outré... (N’en parlez jamais devant lui s’il vous plaît).
Arrivée Tampere 13.20 où je retrouve Sanna à l’aéroport. Cela fait vraiment bizarre de la revoir, mais tellement plaisir... Notre première étape fut le supermarché du coin, afin de remplir mon petit estomac qui ma foi, tirait la sonette d’alarme. Ayant le choix du menu, je proposais à Sanna une recette que quelqu’un qui se
reconnaîtra sûrement m’a apprise : les pâtes aux aubergines, tomates et mozarella. Le nom du magasin m’a fait rire : Mammutti. Notre bon vieux Mammouth !
Nous prîmes ensuite la direction de l’appartement de Juice afin d’y cuisiner et d’être à deux doigts du premier incident. Juice n’étant pas là, il nous était assez difficile de nous y retrouver dans la cuisine. Durant la cuisson, je crus bon d’ajouter du sel et du poivre dans les légumes. Au-dessus des plaques se trouvaient deux petits récipients, l’un marqué suola qui était sans nul doute le sel, et l’autre marqué sokeri. Après avoir ajouté du suola, je me saisis du sokeri et commence à le secouer au-dessus de la poële. Jusqu’à ce que Sanna intervienne : „NON MALHEUREUX !“ . Je fis un bond ! Kiya ? „Mais c’est du sucre que tu mets !!!“ ...... Alors je ne sais pas si c’est Juice ou les finlandais en général, mais quand on a un peu de bon sens, on met toujours le sel et le poivre ensemble. Et non le sel et le sucre... Quelle idée. Au moins maintenant je sais que poivre se dit pippuri. Et moi je passe encore pour une bille en cuisine.
Les heures suivantes furent agréables, mais je vais tâcher d’en raccourcir le récit afin de ne pas vous submerger, ou pire : endormir. En vitesse, nous fîmes une halte jusqu’une tour qui domine la baie de Tampere et offre une vue imprenable sur la région, puis nous allâmes chercher Juice, et enfin retrouvions Mira en ville. Le quatro était reformé.
Nous avions prévu de passer le week-end tous ensemble dans la maison de campagne de Sanna (appelée mökki (meukkkki) en finlandais), sur une petite île perdue au milieu d‘un
grand lac, un jardin merveilleux, un spectacle permanent. Afin de s’y rendre, trente de minutes de voiture sont nécessaires. Petite route qui montent et qui descendent, virages secs, chemins de terre ou graviers, voilà ce que nous avons enduré. Mais heureusement nous avions Sanna „Ari Vatanen“ au volant de sa Citroën C3 rouge pour nous tirer des pièges.
Arrivée sur une petite plage, les sacs sont sortis, et Sanna pointe le doigt de l’autre côté du lac : c’est là. Ah. Bon. Ok. C’est avec l’aide d’une petite coquille de noix que nous devions traverser la distance plage A jusque plage B. Enfin plage... J’utilise ce terme pour leur faire plaisir à mes amis finlandais... Si il y a plus d’un mètre de sable, ils appellent cela une plage... Je leur ai dit de venir en France voir ce que c’était une vraie plage. Enfin bref. Une fois les sacs chargés, les gilets de sauvetage enfilés, nous sautions dans le „bateau“ ou plutôt dans la barque (même la barquette) pour démarrer la grande traversée. Oui je sais, j’ai l’air confiant et sans peur à me lire, mais je peux vous dire que je n’étais pas rassurré. Entre la petite barque qui tanguait au moindre mouvement et mon gilet de sauvetage cassé, je n’en menais pas large. Mais j’essayais (difficilement) de le cacher... Ils s’en sont vite rendu compte lorsque après une petite vague j’eu les deux mains crispées sur la rembarde, les yeux grands ouverts, les dents claquantes, le coeur battant. „Ca va Clément ?““Ouais ouais pas de problème !“ Je tiens à préciser que nous y sommes allés à la rame, Sanna maîtrisant les rames comme Federer sa raquette de tennis. Heu
reusement que personne n’a remarqué que Herr Banana a vomi par-dessus bord, cela aurait encore fait des histoires...
Arrivés à quai, nous dûmes nous organiser. Etant complètement étranger à ce genre d’expédition, je laissais les locaux prendre leur disposition. Ah mes petits chefs ! Première instruction de Sanna : „Don’t shit in the small red house with the black tower“. Euh... Ok. Pas besoin de traduction je pense. Nous fûmes ensuite divisés en deux équipes. Equipe 1 : Sanna, Mira & Juice. Equipe 2 : Clément & Herr Banana. Mon copain jaune et moi étions en
charge de la brouette et de l’acheminement du bois jusqu’au feu, tenu par Juice. Mira était en charge de la gestion du frigo et des boissons, à savoir un filet à poisson dans le lac dans lequel elle plaçait les bouteilles. Sanna elle s’occupait à clouer les saumons sur de grandes planches en bois (loimulohi). Un sacré travail de charpentier puisqu’il fallait tailler des clous en bois dans une bûche et les planter dans la planche. Je suis toujours impressioné de leur capacité à s’organiser et de leur débrouillardise.
Le feu prit facilement grâce à l’expérience scout de Juice. Un sacré beau brasier. Le plus long fut d’attendre que les saumons soient prêt. Cloués sur une planche, ils étaient placées à proximité du feu comme vous pouvez le voir sur les photos, et de par leur proximité du feu, en prenait la chaleur et la fumée. D’où le nom saumon fumé. Durant l’attente, je fus responsable du pompage de l’eau, du l
ac jusque dans un grand baril. Tâche ardue mais remplie. L’eau ensuite pompée, fut placée dans une autre cuve en cuivre où nous allumions un feu en dessous jusqu’à la faire bouillir : c’était l’eau de la douche... Mais bien sûr, l’autre partie de cette eau était destiné... au sauna. Je sais que vous attendez tous ce moment, mais patience patience, cela va venir...
A minuit, alors que le gargouillement de nos estomacs couvraient les crépitements du feu et des divers volatiles autour de nous dans la forêt, le mot magique „Ready“ vint égayer mon petit ventre tout vide. Enfin nous allions manger... Et quel manger. Miam Miam. J’en frissone encore. Ce saumon était divin, tout comme les champignons entourés de bacon (je crois que c’était du bacon, je ne suis pas sûr étant donné le peu de clarté), ou les salades cuisinées par les fille
s... Après manger, la digestion vint, et se révéla responsable du sombrage de Mira, qui s’endormit paisiblement sur le canapé...
Bon, je crois que nous y sommes... C’est le moment du sauna... Alors pour résumer : c’est super bien ! Voilà.
Après avoir déplié les lits nous allâmes nous coucher pour nous réveiller le lendemain à .... OH JE RIGOLE !!! Bien sûr que je vais rentrer en détail !!! Bon. Déjà. Comment marche
un sauna ? C’est une petite pièce de six mètres carrés environ, avec un banc surélevé et un petit four, avec posé au-dessus un tas de pierres. Regardez les photos pour mieux comprendre. Pas celles de moi tout nu, cela n’explique rien du tout. Donc, après avoir allumé un feu à l’intérieur du four, le mécanisme naturel fait que les pierres chauffent et deviennent brûlantes. Grâce à une grande louche en cuivre, le but est alors de prendre de l’eau et d’en asperger les pierres, qui se mettent à émettre de la vapeur. D’où la chaleur... Et quelle chaleur. J’eu cru mourir. Je ne comprends vraiment pas comment ils peuvent vénérer le sauna... Ils sont complètement allumés ces finlandais... Je m’explique. En tenu d’Adam (ou d’Êve), nous sommes assis sur le banc, discutant de tout et de rien. Il fait 80 degrés, l’eau ruisselle sur mon corps, je suis au bord de rupture, lorsque soudain, Juice me montre sa vihta et commence à me fouetter avec. Non non non, vihta ne signifie pas ce que vous pensez être, ce n’est qu’une grande plante (...) que l’on plonge dans l’eau, et chacun se fouette avec. Quand je vous disais qu’ils sont compètement allumés. Le froid n’est pas bon pour les fonctions psycho-motrices. Juice me fouette donc le dos. Mes cris de douleur restèrent sans réponse, et je pleurais seul dans ce four... Chacun (en tout cas pas moi) se fouettait de bon coeur, en riant et en redemandant, Clément gardait le silence, et tentait de résister. Je m’étais promis de sortir en même temps qu’eux, et bien que ce fut difficile, I did it ! Une fois sorti, le calvaire n’est pas fini. Il faut alors courir nu dans le lac qui est ma foi... gelé. Oh la vache, je me souviens encore du bruit de mes muscles au contact de l’eau TCHAC. Un petit tour et puis ressort. Pour me rendre compte que je n‘avais pas froid en sortant. Même nu à 02.00 du matin en Finlande, je me sentais bien. Enfin du moins pendant 20 secondes. Dès que les dents recommencent à claquer ce n’est pas bon. Alors qu’est ce qu’on a fait ? Bah on y est tous retourné !!! Ouais !!!... Oui j’ai l’air heureux comme ça, mais en fait pas du tout, ce fut véritablement horrible. Herr Banana n’a pas voulu aller dans le lac, prétextant que le sauna l’avait transformé en éponge. Petit joueur... Pour plus de détails sur le sauna, me contacter directement (clementaubert@gmail.com).
Il fut aisé de s’endormir après l’épuisant épisode du sauna, enfin je dis cela pour moi bien sûr. Le réveil lui, fut un peu plus laborieux. Demandant un peu de rab‘ n’ayant pas dormi la nuit précédente, j’eu la surprise de constater à mon deuxième réveil que le petit déjeûner était prêt. C’est dans ce genre de moment que l’on se sent fainéant hihihi. Alors ! Au menu : karjalanpiirakka accompagné de leipäjuusto, tisane française et... c’est tout je crois. Je sentais encore un peu l’oreiller, ma mémoire s’en trouve altérée. Alors pour mieux vous expliquer le pourquoi du parce que, j’avais demandé à mes fins Landais de passer un week-end typique, avec nourriture et activités typiques. D’où les noms bizarres au petit-déjeûner... J’eu énormément de mal à apprécier les deux mets, surtout l’éspèce de fromage en plastique (leipäjuusto) qui grinçait contre mes dents... Ouh, j’en ai encore des frissons de dégoût ! Et ça les faisait rire ces animaux. La petite tartelette avec je ne sais quoi au milieu et la salade d’oeuf au-dessus n’eut guère plus de succès (je tiens à préciser que je suis en train de manger en ce moment même, et que j’ai instinctivement repoussé mon assiette). Il eut fallut que le saumon arrive pour que j’apprécie à sa juste valeur la (ou le, on peut dire les deux) karjalanpiirakka. Et oui, saumon au petit-déjeûner !
J’eu donc réussi avec brillo, Mira, Sanna, Herr Banana et Juice mes premières épreuves qu’étaient 1. La traversée en barque 2. Le sauna 3. Le petit-déjeûner. Et ce n’est pas fini... Le pire approchait.
Il fallut ensuite quitter l’île, et Clément fut désigné responsable de l’acheminement de la petite troupe jusqu’à la plage d’origine. Autant vous dire que Clément + les rames font deux, et que si Mira ne m’avait pas poussé
et pris les rames des mains, nous serions toujours en train de dériver quelque part en Finlande. Il faut dire que nous tournions en rond étant donné que selon eux, j’ai plus de force dans le bras droit que le bras gauche...
Nous profitâmes de l’après-midi pour visiter les environs, et encore une fois, le paysage était magnifique... Lac + forêt = LOVE

Dans la soirée, nous étions invités à l’anniversaire surprise (qui n’en est du coup plus un) de Janne, étudiant finlandais qui était à Bielefeld en même tant que nous. J’en ai aussi profité pour revoir sa copine Kati, également à Bielefeld avec nous. Ma première fête finlandaise !!! Mon finnois n’étant pas encore assez bon pour comprendre une conversation entière, j’essayais de capter des mots et de les mettre ensemble, mais me résignait bien vite...
De retour à la maison, après avoir dit au revoir à Mira, nous commencâmes la lecture des albums photos de Bielefeld réalisés par Sanna et Juice. Emotion et rigolade.
La nuit fut belle et ma foi forte appréciée, mais encore une fois le matin allait s’annoncer difficile. Afin d’expliquer le pourquoi, un petit saut de quelques mois en arrière à Bielefeld, un soir où allant chez Sanna, je découvrais sur la table une assiette avec quelque chose de bizarre dedans. „Tu es malade ? Tu as vomi ?“ lui-de
mandais-je (poliment). „Mais noooonnnn, c’est du porridge“. Ah. Ok. Retour en Finlande, avec comme vous l’imaginez, au petit déjeûner, mes quatrième et cinquième épreuves : le porridge (puuro) et le pain noir (musta leipä). J’avais pris le soin de prendre une bassine à côté de moi (non pas Juice) dans le cas le plus grave.
Pour la première fois dans l’histoire de mes aventures, je vais être vulgaire : c’était dégueulasse. Horrible. A vomir. Et tous les matins ils mangent cela ! Ils ont beau m’expliquer que cela donne la santé et les biscotos, tatata, je préfère les Chocapic. La pain noir lui fut beaucoup plus bien accueilli, et ce à mon grand étonnement.
Alors nous sommes dimanche, et comme un bon dimanche qui se respecte, on ne fait RIEN. Nous étions invité à manger chez les parents de Sanna afin d’y manger le midi (à 15.30) de délicieuses lasagnes.... Mmmmhh... Maman, si tu lis cela, tes lasagnes me manquent. Oui on préfère toujours les lasagnes de sa maman, c’est normal. Maman, si tu relis ça, tu me manques plus que tes lasagnes (mais si on peut combiner les deux, alors ce sera la summum).
De retour à la maison, nous jouâmes les apprentis cuisiniers et concoctèrent une magnifique tarte aux myrtilles. Délicieux. Surtout que ce fut fait avec amour, Herr Banana participant à ce succès culinaire.
Mais comment conclure sans vous parler de ma dernière épreuve, une des plus difficiles après le porridge. Pour les plus fidèles d’entre vous, et je vous remercie (je peux suivre grâce à ma petite carte sur mon blog qui
visite régulièrement ma page, je vous ai à l’oeil), pour les plus fidèles donc, vous devez vous rappellez du Mämmi (Mämmi, oui il n’y a pas de traduction en français). Cet espèce de bouillie qui ressemble étrangement à une bonne diarrhée (ripuli, pour le vocabulaire). Et bien ils en avaient acheté. Alors c’est super rigolo à préparer, moins à manger, mais étrangement, j’ai bien aimé. Ca a le même goût que le pain d’épice, mais remplit bien vite le ventre. Merci la crême anglaise d’être là pour faire descendre le tout plus facilement. Pour plus d’informations sur „comment préparer un bon Mämmi“, cliquez-ici.
La soirée fut calme et joyeuse, à regarder des vidéos de petit Juice qui succédaient aux photos de petite Sanna. J’ai pu me moquer, tous les albums photos sont à Paris hihihi.
Ainsi se termina mon week-end finlandais, lorsque au petit matin, Sanna me raccompagna à l’aéroport qui me renvoyait en Allemagne. Ce fut vraiment magique. Merci pour tout à tous, même si vous comprenez pas un mot de français, je vous aime quand même J
Oh, j’allais oublier ! Arrivant à Brême, étant assez fatigué et n’ayant qu’une idée en tête : rentrer à Bielefeld, je sortis de l’aéroport à la vitesse de l’éclair pour y prendre le train. Quand soudain, je réalisais qu’il me manquait quelque chose... Mon gros sac !!! Alors je cours à l’éaéroport, rentre par la sortie, tente de pénétrer dans la zone de bagage, lorsque la sécurité me bloque, main sur les pisolets, comme à la télé. HALT ! HALT ! Alors je leur explique que j’étais dans ce vol, mais que j’ai oublié de prendre mon sac Adidas noir. Ils me demandent de patienter jusqu’à ce que la salle soit vide... Soit trente minutes... Et finalement, je vais revoir les agents et leur explique que le sac noi là-bas entamant son 44ème tour de tapis, était le mien. Ils vont le chercher, et là se passe un des moments les plus drôles de mon week-end. L’officier me demande : „Qu’y a t-il dan
s le sac ?“... Que répondre sinon la vérité ? Je répondis en souriant : Herr Banana. Je me souviendrais toujours de sa tête, et de son froncement de sourcil. Il ouvrit la poche principale de mon sac, et HOP Herr Banana, grand sourire ! L’officier referme le tout, me donne le sac, me souhaite une bonne journée... Et moi je ris, et dit tout doucement „Merci Herr Banana“.
Et parce que je vous aime bien, je vous propose cette fois-ci un bonus !


I was there ! I spent in Finland (27th-30th April) four wonderful, incredible, amazing days... It was simply great. I saw again all these friends who were with me in Bielefeld and that I miss so much.
But let’s start with the beginning. And the beginning, it’s the night from Thursday to Friday. After checking on Internet and finding out that my train leaves Bielefeld at 05.09, with a stop in Osnabrück, to finally arrive in Bremen in time to get my flight to Tampere at 10.00, I left my flat at 04.00 direction the tramway station but... First bad news : no tramway are going at 04.00 in the morning. That means that I have to walk until the train station with my backpack, my big baggage and Herr Banana. No need to precise that I didn’t sleep at all... Forty minutes later, I was there, right on time to catch my train. Thank you the morning fresh air !...
One hour later, in Osnabrück, I was this close to kill my week-end. Explanation : Sanna asked me to bring her a Bretzel from Germany, and because I s
aw a bakery, I said to myself :“this is the good moment !“ And I waited ten minutes to get a Bretzel because it was this hour when everybody is going to work and want to eat something before going there.
Then I went to the train station office to buy my tickets, asked for a trip from Osnabrück to Bremen, and after checking two minutes, the woman told me : „The train leaves in three minutes“. Haaaaaa. Alarm ! So what did I do ? I ran !!! So fast (as ever) to catch this train. I was climbing stairs five after five (yes, I am limber) and arrived on the platform just at the moment when the train started to leave the train station. I ran near to the train, threw Herr Banana who caught the door, and did the same. And everything with my big bags (Please do not believe all I write).
I finally got into Bremen airport and realized there were a lot of lines of persons waiting for registering. But an inquiring mind like I have remarked very quickly the high concentration of blond men and women in one queue in particular. My first thought was the right one, and I could finally access to the plane at 10.00.
In the plane, I wanted to realize one of my dream : taking a picture of Herr Banana.
I took him off my backpack and sat him on the seat next to mine, locked the belt and took my camera to take the picture. At that moment, I felt someone patting my right shoulder. The air hostess (quite cute). „Excuse me sir, but you have to take place, and let free this seat“ (Herr Banana’s seat). My yellow friend became mad and started to shout at the hostess : „It’s a scandal ! Call the steward !“ But Herr Banana had finally to go into the boxes above our heads for the rest of the flight... Never speak to Herr Banana about this story. Please never.
I arrived in Tampere at 13.20 where Sanna was waiting for me. It was so weird to see her again, but so good. Our first stage has been the supermarket Mammutti to buy some food, and we went then straight to Juice’s flat to cook it. I was the kitchen chief and decided to cook one the meal I prefer and that the person who taught it to me will recognize herself : pastas with aubergines, tomatoes and mozarella.
During the cooking, I wanted to add some salt and pepper... Above the hob, you can find two small containers, one with written suola and the other one sokeri. When you’re clever (or french it’s the same...), you always put salt and pepper together. And because I thought Juice is clever, I took both containers and started to shake them above the pan. And Sanna stopped me : „STOP !!! WHAT ARE YOU DOING ?“..
. She scared me ! „You are putting sugar in the pan !!!“...... Really ?... Yes, because sokeri is sugar. I Know... Both words are very close, but I was... I was tired ! hihihi. Everybody will think that I suck in cooking but no ! (a little).
Next hours were also nice but I don’t want to write too much and make you fall asleep. So, just to summarize, just know that we went to a tower at the top point of Tampere (which looks like Sparrenburg), pick up Juice at school, and then Mira in the center of Tampere. We were all together again !
Sanna invited us to spend two days at the summer cottage (mökki), which is a house in the middle of an island, in the middle of a lake.
To go the summer cottage, you have to cross Finland countryside on roads which are always going up and down, hard turns and dirt roads... But hopefully we had Sanna „Ari Vatanen“ driving her Citroën C3, so no reason to be scared.
We arrived on a small beach, took our bags off the car and looked at Sanna pointing a small island on the other side of the lake : „it’s there“... Ok... So... How do we go from beach A to the beach B ? (I use the term beach because Finns call every single place with more than one meter sand a beach. I invited them to go in France to see what a real beach is). As simple as it seems, we took a rowboat to travel from A to B. And even in big boat I’m a little bit scared, let’s say that in this small boat, I was „a little bit“ scared. We each had a life jacket (mine was broken, I remember) and a
very precise position in the boat. Each time someone moved, I was afraid that the boat was gonna turn over... It was impossible for me to hide that I was scared because each time the boat was pitching, I was holding very hard the side of the boat, the eyes wide-open, heart beating very fast and teeths chattering... „Are you ok Clément ?“ „Yes of course I am !“... Sanna was rowing and I was quite impressed of her facility to use the reams... She is as good with reams as Roger Federer is with his racket. Nobody seemed to remark that Herr Banana puked, so don’t say anything !
We arrived ten minutes later on the island, and the first thing we had to do was dividing the tasks. I’m not used to this kind of survivor expedition that’s why I let the local people decide. First instruction from Sanna : „Please don’t shit in the small red house with the black tower“. Öööh... Ok Sanna. We divided the group in two teams. Team 1 : Mira, Sanna, Juice. Team 2 : Clément & Herr Banana. My yellow friend and me were in charge of the wood transporting from the reserve to the fire place, where Juice was supposed to do a big fire. Girls were doing the food stuffs, and I was quite impressed (again) of the facility they all had to to that.
Juice did the fire easily, Sanna was doing wood nails which were then planted on the salmon hanging on a wood board, and Mira was putting the drinks into the lake, in a fish net. Both girls were also doing the food which will go next to fire place. I only did the wood J. I was actually quite lost.
We (They) put the salmon board near to the fire and made the fish smoking. It was looking gooooooood... But we had to wait it to be ready. That’s why I had been request to pump the water from the lake to a big cask. Quite hard job ! But I did it (again). Then, we put some of this water in another cask and made it boiling. This was the shower water. The water left will be used for the sauna... hihihihi... Yes it’s coming !
At midnight, the noise of our stomach covered up the fire crackles and the different animals living in the forrest. And when the word „Ready“ was pronounced, we all felt so happy ! And it was sooooooo good. This salmon was really excellent. But also all the other stuffs girls made like mushrooms, bacon, home-made salads and other things. It was so good that after eating, Mira falled asleep on the sofa...
So, I think it’s the moment everybody is waiting for... The sauna part ! To summarize : it was really great ! That was.
The next morning, it was quite hard to wake up because we went in bed very late in the... OOOHHH I’M JOKING !!! Of course I’m gonna tell you how does a sauna work ! So, let’s start. The sauna is a small six-meters square room, with a raised banch where people can sit. In a corner you can find a oven with up to it, some stones. After making a fireinside this oven, stones become warm, and the action of throwing water on makes the room very warm. Too warm. At least for a beginner. If you still don’t understand, please check the pictures.

It was really so warm, about 80 degrees, and I was gonna passed out, but Juice was there, naked like a worm and explained me how it works. He took his big „vihta“ in his hand and started to hit me with... Stop stop stop, I think it’s usefull to precise that „vihta“ is the name of the plant you can see on the picture. Yes I prefer to explain carefully, I don’t want you all to have a wrong impression of the sauna. So, you have to imagine everybody naked hitting himself with this plant and throwing water on the rocks... They are really weird in this country... And they were all happy ! I was dying and they were happy !
I promised myself to be a real finnish and to stay until the others leave the sauna... And I did it ! But if we leave the sauna, it is just to go and swim in the cold lake, still naked. I can still hear my muscles when they went into the water FLATCH ! I couldn’t feel them ! ALARM !!!
But it was so weird when I went out the lake to notice that I wasn’t cold anymore, I was feeling good. Even naked in Finland at 02.00 in the morning I was feeling happy. This country was making me weird things. At the moment my teeth restarted to chatter, I knew I am cold again and it is time to go back... to the sauna ! Yes I did it twice ! And the lake also. I’m proud of me.
I know, I seem quite happy of my sauna experience, but it was horrible. Between the warm room where people are hiting you and the cold lake, I don’t know which one was the worse... Herr Banana didn’t want to go in the lake because he was looking like a sponge when we went out the sauna... haha. For more details about the sauna, please contact me directly (
clementaubert@gmail.com)
It was very easy to fall asleep after this adventure, at least for me of course. I asked to sleep a little bit more in the morning because I didn’t sleep the night before, and I woke up, the breakfast was ready. My perfect friends... It’s in this kind of moment that I feel lazy... hihi. What was the menu ? Karjalanpiirakka and leipäjuusto... I know, me either. To make this story more understandable, I have to precise that I asked my favourite Finns to spend a real finnish week-end and try a lot of different specialities... It was hard to appreciate these two „things“ in my plate, at least one : leipäjuusto. It was disgusting and tasting... nothing !!! It was just the feeling of eating plastic (I’m eating right now during writing and I just push my plate instinctively). The other one karjalanpiirakka was less worse, but still hard to eat. I don‘ tlike eggs so much, and no luck, you have to eat that with egg salad. I had some difficulties to finish it, but I ate a second one with salmon on, and this time it was good !
I success in my three first stages 1. Cross the lake in the small boat 2. The sauna and 3. The breakfast. I’m proud of me, but the worse is coming !
We then had to leave the island and Clément was designed to row... I’m far from being an expe
rt in rowing, and after 10 minutes, if Mira hadn’t kicked me out and took the reams from my hands, we would have been at the moment somewhere in Finland, on a lost lake... It’s just because I have more power in my right hand than in my left hand !...
We spent a part of the afternoon to visit some place around the lake, and... lake + forrest = Y
In the evening we went at Janne’s surprise birthday to celebrate... his birthday of course !!! ... Sorry I’m tired. I saw Kati too, they were both in Bielefeld with us and had a lot of fun together. It was my first finnish party ! Woooo ! MY finnish skills are not enough to follow a full conversation, so I had to listen to people trying to catch some words I know.
After saying goodbye to Mira (bisous), we spent the a part of the night to look at Bielefeld picture books did by Sanna and Juice... Lot of emotion and fun.
The night were nice and peaceful but the breakfast was gonna be worse than the day before... To understand, let’s go back in Bielefeld, in Sanna’s room where I found a plate full of something weird, really weird. I worried : „Sanna, are you sick ? Did you puke ?“ „Nooooo, it’s porridge !“... Ah. So you can imagine what was waiting for me... I wanted to be near to my mum, and not eat this disgusting porridge. And it was like I think it was : disgusting. Horrible. And every morning they eat that. You can say that it’s healthy and gives bigger muscles, I don’t believe a word. I prefer definitly cereals... I also had some dark bread, but it was better than I thought. I can even say good.
So we are Sunday, and on a Sunday, people doesn’t do anything ! We were invited to eat at Sanna’s parents for lunch (at 15.30), and Sanna’s mother cooked lasagnas. Mmmmmmhh. It was good. Mum, if you read that, be sur
e that your lasagnas are the better in the world ! I miss your lasagnas ! But I miss you more than your lasagnas, and I can have both, I will happy the happiest guy in the world.
Back home, we started to cook a blueberry pie. Sanna was the chief and Juice, Herr Banana and me the workmen. It has been a culinary success !
But I can’t wait to tell you about my last stage... The Mämmi ! I was waiting so much to eat it... And we had a lot of fun just preparing it, less to eat, even if it’s quite good J It looks like diarrhea (ripuli for the vocabulary) ok, but it tastes like gingerbread. Hopefully the light custard sauce was there to help us. For more informations to prepare a good Mämmi, please click
here.
The evening was quite and happy because we watched some videos of small Juice, after having watched videos of small Sanna.
So it’s the end... The end of the dream. It was a wonderful week-end, I’d like to thank Mira, Sanna and Juice more particulary, but also Kati, Janne and Sanna’s parents for all they did for me ! I love you all J
But how can I leave you without speaking about wha
t happened in Bremen ? I was quite in a hurry when I got off the plane and I literally ran to the train station when I realised that... I forgot to take my big bag ! So I ran back to the airport, went in through the exit until the baggages room, but two security guards stopped me, hands on the gun : „What do you want, stop !“ I explain that I forgot my bag, but they wouldn’t believe me. I had to stay 30 minutes outside the area waiting that everybody leaves the place. I finally went back to the guards and said them : „Do you see the big black Adidas bag right here, the one who his starting his 44th baggage carousel lap ? It’s mine“. He went to take it, and asked me what is inside. I started to smile and finally answered : „Herr Banana“. I will always remember his face when I told him that haha. He opened the bag and we both saw Herr Banana smiling.
Going out the airport, I whispered „Thank you Herr Banana“.
And because I like you all, I propose a bonus !